Une augmentation du taux de PSA détectée peu après la prostatectomie indique une récidive du cancer et touche 15 à 20 % des patients traités [Stephenson]. Les cellules cancéreuses récurrentes doivent être complètement englobées dans le volume clinique ciblé (CTV) lors de la planification de la radiothérapie afin d’améliorer les résultats pour les patients. L’émergence de l’imagerie PSMA-PET, qui a une sensibilité accrue dans la localisation des sites de récurrence de la maladie par rapport aux méthodes conventionnelles, n’a pas encore la résolution d’imagerie requise pour identifier certaines maladies de taille microscopique. La présence de tels sites augmente le risque de récidive locale dans la région pelvienne. Le pipeline de planification du traitement pourrait donc bénéficier d’une évaluation préalable de la récurrence dans la région pelvienne à partir de la population de patients malades. Les schémas de récidive locale dans cette population, accompagnés de facteurs de risque, pourraient guider la délimitation du CTV pour une planification fondée sur des données probantes. Cette combinaison d’informations pourrait être présentée sous la forme d’une carte anatomique indiquant la probabilité de récidive dans la région pelvienne. La récurrence de la maladie liée aux structures anatomiques peut être évaluée à partir de l’alignement des images PSMA-PET/CT de chaque patient. La carte de probabilité peut être dérivée de l’évaluation de l’occurrence liée à la localisation de la maladie dans la population de patients. Une telle carte de probabilité basée sur la population est prometteuse pour la planification du traitement et la couverture de la maladie pendant la planification de la radiothérapie.